mercredi 16 novembre 2016

Notre sortie du 9 octobre dernier. Deuxième partie.

Bonjour chers amis,


Notre deuxième étape fut l'église de Virginy.
L'église Saint-Martin de Virginy datait de la fin du XIIIème siècle et possédait un chœur du XVIème siècle. En 1676 l'église est voûtée uniquement au chœur et à la croisée du transept.
L'église est en mauvais état en 1886. Elle est démolie et reconstruite de 1891 à 1893 selon les plans de Louis Gillet, architecte départemental de la Marne.
Le clocher fut détruit pendant le premier conflit mondial et entièrement reconstruit en 1925.
Les voûtes de l'église furent également refaites ainsi que les toitures.
Les tunnels et abris souterrains sous l'église et le cimetière ont été comblés.
Un badigeon blanc recouvre les murs de l'édifice pour cacher les impacts nombreux de balles ou d'éclats d'obus.
Je vous joins ci-dessous des vues anciennes montrant l'ampleur des dégâts sur l'église et le village.
 
 
 


Verrière commémorative évoquant les poilus protégés par Notre-Dame-des-Tranchées.


 
A bientôt pour la suite de ce petit compte-rendu de notre périple du 9 octobre dernier.
 
La date de notre prochaine rencontre est confirmée, ce sera le 3 décembre prochain.
A lire détails dans l'article ci-dessous.
 
A très bientôt et bien amicalement.
 
CL
 
Photographies : Jean Sanvoisin.
Les documents anciens sur Virginy nous ont été adressés par M. Philippe Oliviéri.
 
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jeudi 3 novembre 2016

Notre sortie du 9 octobre dernier. Première partie.

Bonjour chers amis,

Tout d'abord un grand merci pour votre fidélité pour la lecture de notre blog. Nous venons de dépasser les 20 000 visites.
 
Votre fidélité n'a pas failli non plus puisque nous étions 50 personnes pour découvrir le site de la Main de Massiges et quatre églises du canton de Ville-sur-Tourbe.
 
Site de la Main de Massiges
 
Haut lieu des combats de Champagne cette colline stratégique fut le théâtre de combats acharnés, de 1914 à 1915, entre les troupes françaises, en particulier les marsouins du 1er corps colonial, et les régiment allemands d'infanterie.
Environ 50 000 hommes, allemand et français, furent blessés, perdirent la vie ou disparurent durant les deux premières années de ce conflit sur ce site voisin du village de Massiges.
Cette position ressemble à une main gauche où chaque doigt devint un point de défense naturel durement défendu.


 
 
 Carte postale ancienne témoignant de la violence des combats : ruines du village de Massiges et de son église.

 
 
 
 
 
 
 
 
A bientôt pour la suite de ce petit reportage.
 
Bien amicalement.
 
CL
 
Photographies : Alain Seurat et Claude Lafauche.